Actualités & informations générales
Marché du solaire photovoltaïque
EDF sanctionnée par l’Autorité de la concurrence
L’Autorité de la concurrence a rendu une décision le 17 décembre dernier par laquelle elle sanctionne EDF à hauteur de 13,5 millions d’euros pour avoir favorisé de manière abusive sa filiale EDF ENR, active sur le marché du solaire photovoltaïque.
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C’est la société Solaire Direct, concurrent d’EDF ENR, qui avait saisi l’Autorité de la concurrence sur les pratiques anticoncurrentielles mises en œuvre par EDF sur le marché des offres de services photovoltaïques aux particuliers… Et c’est une décision sans équivoque qu’a rendue l’Autorité de la concurrence le 17 décembre dans cette affaire, en sanctionnant EDF à hauteur de 13,5 millions d’euros « pour avoir abusé de sa position dominante ».
Dans son communiqué, l’Autorité de la concurrence souligne qu’EDF a favorisé sa filiale EDF ENR « en mettant à sa disposition divers moyens non reproductibles par la concurrence », et de citer : « la marque Bleu Ciel d’EDF ainsi que des moyens de prospection, de promotion et de commercialisation des offres photovoltaïques, via le Conseil Énergie Solaire » ; « l’image de marque et la notoriété d’EDF » ; « le logo et la marque EDF ENR, similaires à ceux utilisés par l’opérateur historique » ; « le fichier client de l’ancien monopole historique, qui comporte plus de 20 millions de coordonnées ».
Ainsi, EDF est sanctionnée pour avoir délibérément créé « une confusion dans l’esprit des consommateurs entre son activité de service public de fourniture d’électricité et l’activité de sa filiale photovoltaïque ».
Même si 13,5 millions d’euros, c’est une goutte d’eau pour EDF, il n’empêche : sa condamnation par l’Autorité de la concurrence, largement médiatisée, remet les pendules à l’heure et rappelle que tout n’est pas permis, y compris pour les mastodontes de l’énergie. Cette décision de l’Autorité de la concurrence, c’est un peu la victoire de David contre Goliath…
A lire : le communiqué de presse de l’Autorité de la concurrence :
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Retrouvez également le texte intégral de la décision sur le site :
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Précarité énergétique
Extension des tarifs sociaux du gaz et de l’électricité
Le décret portant extension à de nouveaux bénéficiaires des tarifs sociaux du gaz de réseau et de l’électricité est paru au JO le 16 novembre 2013. L’élargissement des critères d’éligibilité aux tarifs sociaux doit permettre d’atteindre quatre millions de foyers bénéficiaires.
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Le décret n°2013-1031 du 15 novembre 2013, portant extension à de nouveaux bénéficiaires des tarifs sociaux du gaz de réseau et de l’électricité, modifie les conditions d’éligibilité à ces tarifs en créant un critère supplémentaire fondé sur le revenu fiscal de référence annuel. Jusque-là limitées aux titulaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l'aide à la complémentaire santé (ACS), ces aides bénéficient désormais à ceux qui disposent d'un revenu fiscal annuel de référence inférieur à 2 175 euros par part, le montant de ce plafond étant relevé de 11,3% pour les habitants des départements d'outre-mer.
Cette mesure, issue de la loi 2013-312 du 15 avril 2013 visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre, dite « loi Brottes », doit permettre d’atteindre quatre millions de foyers bénéficiaires (dont plus d’un million cumulent les deux énergies).
En ce qui concerne l’électricité, l’aide peut aller jusqu’à 140 euros par an pour les bénéficiaires du Tarif de Première Nécessité (TPN – le tarif social de l’électricité). Quant au gaz, la réduction peut atteindre 156 euros par an pour les bénéficiaires du Tarif Spécial de Solidarité (TSS – le tarif social du gaz).
L’extension des tarifs sociaux est une bonne chose car la précarité énergétique gagne du terrain, du fait de la hausse des prix de toutes les énergies. Néanmoins, une fois encore, ce sont les foyers chauffés au gaz ou à l’électricité qui en sont les seuls bénéficiaires ; les utilisateurs de fioul domestique, de bois et de gaz propane sont les grands oubliés des dispositifs d’aide de l’État. Et ce malgré de nombreuses voix qui se sont élevées ces derniers mois pour réclamer la mise en place d’un « chèque énergie » qui bénéficierait à tous, quelle que soit l’énergie utilisée. Ainsi, le Président de l’ADEME, Bruno Lechevin, dans son rapport d’audit* remis au gouvernement en juillet dernier, recommandait de « compléter les tarifs sociaux avec un chèque énergie ». Une recommandation restée lettre morte pour l’instant…
* Rapport d’audit sur les tarifs sociaux de l’énergie – Juillet 2013
Tarifs de l’électricité
La CSPE a de nouveau augmenté le 1er janvier
L’augmentation de la CSPE intervenue le 1er janvier, équivalente à 3 euros par MWh, est très en-dessous du coût réel du soutien aux énergies renouvelables et de la solidarité énergétique. La CRE préconisait une augmentation de 9 euros par MWh en 2014.
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Comme en 2013, la Contribution au Service Public de l’Électricité (CSPE) a augmenté le 1er janvier 2014 de 3 euros par MWh. La CSPE sert à couvrir les charges des missions de service public de l’énergéticien EDF. Une grande partie de la CSPE est dévolue au soutien aux énergies renouvelables, essentiellement au coût du rachat de l’électricité photovoltaïque. La CSPE permet également de financer les tarifs sociaux de l’électricité et d’assurer la péréquation tarifaire.
La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) avait estimé, fin novembre 2013, le montant de charges couvertes par la CSPE à 6,2 milliards d’euros pour 2014. Ainsi, la CRE avait calculé que le montant de la CSPE nécessaire pour couvrir ces charges en 2014 s’élevait à 22,5 euros par MWh, contre 13,5 euros actuellement, soit une augmentation nécessaire de 9 euros par MWh.
Toutefois, la réglementation permet au gouvernement de plafonner à 3 euros du MWh la hausse de la CSPE ; option choisie cette fois encore… Jusqu’au jour où l’augmentation ne pourra plus être artificiellement contenue et où les factures d’électricité des consommateurs exploseront.
Tarifs du gaz
Le Conseil d’État annule deux arrêtés du 15 avril 2013
Le Conseil d’État a annoncé, le 30 décembre dernier, l’annulation de deux décrets du 15 avril 2013 relatifs aux tarifs réglementés de vente du gaz naturel en France sur la période du 20 juillet au 31 décembre 2012. C’est la quatrième fois en deux ans que le Conseil d’État annule de tels arrêtés.
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Dans notre précédente newsletter (Lettre Orange N°2 d’octobre 2013), nous vous informions que le Conseil d’État avait annulé l’arrêté du 22 décembre 2011 relatif aux tarifs réglementés de vente du gaz naturel pour la période du 1er janvier au 19 juillet 2012, pour « méconnaissance du principe d’égalité ».
C’est sur ce même motif que se fonde le Conseil d’État pour cette nouvelle annulation de décrets fixant les tarifs réglementés du gaz naturel en France… La quatrième en deux ans ! Il s’agit cette fois de deux décrets du 15 avril 2012 fixant les tarifs pour la période du 20 juillet au 31 décembre 2012. Comme précédemment, le Conseil a été saisi par l’ANODE* qui regroupe des opérateurs concurrents du distributeur historique GDF-SUEZ.
Les ministres de l’Économie et de l’Énergie ont deux mois pour fixer de nouveaux barèmes tarifaires.
* Association Nationale des Opérateurs Détaillants en Énergie
Enquête sur les Français et la carte bancaire
Les Français accros à la CB
Les Français privilégient le paiement par carte bancaire : ils jugent sévèrement les commerçants qui la refusent et souhaiteraient pouvoir étendre son usage à davantage de situations de la vie quotidienne. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par l’IFOP pour PayPlug.
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Pour 9 Français interrogés sur 10, le paiement par carte bancaire est devenu incontournable : 52% des répondants disent s’en servir au moins une fois par semaine et 39%, tous les jours ou presque !
Mais 70% des personnes interrogées disent avoir déjà été confrontées à l’impossibilité de payer avec leur carte bancaire. Parmi elles, 36% jugent très sévèrement les commerçants qui refusent la carte bancaire, en déclarant trouver cela « inadmissible » ! Pour 32%, c’est la frustration qui prédomine car elles préfèrent payer par carte.
Pour 73% de l’ensemble de la population interrogée, un commerçant qui n’accepte pas le paiement par carte « ne se soucie pas du service à la clientèle » ; 64% jugent un tel commerçant « archaïque » ; pire, 57% le soupçonnent de fraude fiscale…
On le voit, l’impact en terme d’image pour un commerçant qui n’accepte pas la carte bancaire, peut être très négatif.
Au-delà de l’image, le risque de perdre de la clientèle est réel. En effet, parmi les 7 Français sur 10 ayant déjà eu des difficultés à régler par carte, 58% déclarent avoir déjà renoncé à un achat pour cette raison. Par ailleurs, 58% d’entre eux auraient déjà changé d’enseigne à cause d’une impossibilité de payer par carte bancaire.
Les Français sont tellement accrocs à la carte bancaire qu’ils souhaiteraient étendre son utilisation à de nombreuses situations et/ou achats : réservation de chambres d’hôtes ou de locations de vacances ; taxis ; achats dans les foires et salons ; prestations du « quotidien » (plombier,…) ; livraison de nourriture (pizzas,…) ; etc.
Ainsi, dans un secteur non habitué au paiement par carte bancaire, un commerçant qui accepterait la carte bancaire pourrait trouver là un avantage comparatif non négligeable.
Source : Etude IFOP - PayPlug « Les Français et la carte bancaire » - www.payplug.fr
Méthodologie de l’enquête : Enquête réalisée du 4 au 6 septembre 2013 auprès d’un échantillon de 1001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession) après stratification par région et par catégorie d’agglomération. Enquête réalisée par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI).
Actions syndicales & Informations professionnelles
Orientations 2014 de la Fédération
Assemblée Générale Extraordinaire de la FF3C
Une Assemblée Générale Extraordinaire de la FF3C s’est tenue à Paris le 11 décembre dernier. Plus de 60 représentants des syndicats territoriaux et des opérateurs régionaux étaient réunis à cette occasion.
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Les membres de l’AG ont tout d’abord eu à se prononcer sur les quelques modifications statutaires qui leur ont été présentées par Emmanuel Ampaud, le Président de la commission des Statuts. Les nouveaux statuts ont été adoptés à l’unanimité.
L’AGE a également procédé au renouvellement du Comité Directeur.
Le Président et le vice-Président fédéral présentaient une liste de 14 noms et 9 autres personnes se sont portées candidates pour siéger au Comité. Tous les candidats ainsi que la liste des 14 membres ont été élus (voir encadré ci-dessous : liste du Comité Directeur).
Ensuite, le budget 2014 a été présenté. Un budget relativement stable qui reflète les grandes orientations 2014 et intègre les grands évènements prévus pour cette année.
Au niveau des orientations 2014, deux axes principaux ont été définis.
Le premier, c’est bien sûr la création du Comité Professionnel Fioul pour gérer les obligations C2E des distributeurs de fioul en 3e période. Rémy Guguen, Président fédéral, a rappelé les enjeux de ce comité pour la filière fioul domestique. Le dossier a été ouvert il y a de longs mois maintenant. La décision du ministère sur la création de ce comité devrait intervenir dans les semaines à venir.
Le deuxième axe a trait à l’internet avec la création envisagée d’un site portail non marchand sur lequel les entreprises seraient référencées. Le cas échéant, des liens seraient créés vers les sites propres des distributeurs. La création de ce portail répondrait aux besoins exprimés par les entreprises de disposer d’un site sérieux, fédéral, face à l’émergence de sites - type Fioulreduc ou Fioulmoinscher – qui tirent la profession vers le bas et mettent en avant des prix cassés… Ou en tout cas, le prétendent-ils ! On notera à cet égard que le magazine Que Choisir, dans son numéro de janvier 2014, tire à boulet rouge sur ces sites vis-à-vis desquels il conseille la plus grande prudence (lire ci-dessous). Le portail fédéral ne prendrait pas l’orientation « prix » dans son positionnement mais « qualité ». Ainsi, le lien vers la marque collective Distributeur Qualifioul serait-il évident.
Après les orientations pour 2014, ce sont les dossiers professionnels en cours qui ont été présentés. Parmi ceux-ci, nous retiendrons : la mise en place de l’éco-conditionnalité au 1er juillet 2014 (date pour le moment retenue en ce qui concerne l’éco-PTZ), qui nécessite de faire aboutir rapidement les négociations avec la caisse des congés payés du bâtiment ; l’écotaxe poids lourds, dont la suspension temporaire ne doit pas nous faire oublier le dossier d’exonération des transports de distribution d’énergies de proximité que nous défendons depuis de longs mois ; les C2E dont la 2e période est prolongée d’une année ; les Assises 2020, organisées à Poitiers le 26 septembre dernier, pour lesquelles une suite est envisagée, sous forme de réunions thématiques en régions (sur les diversifications possibles ; les transmissions d’entreprises…).
Avant la clôture de l’AG, Bernard Bièche, Président du syndicat de Rhône-Alpes et Chargé de mission « Alliance des métiers » pour la FF3C, est venu présenter le projet qu’il souhaite développer en 2014, en lien avec Alliance Solutions Fioul et les membres de l’Alliance (CAPEB / UNCP / UECF / UNICLIMA / FNAS / SNI / SYNAMOB). L’idée est d’organiser des rencontres en régions entre les représentants locaux des différentes organisations professionnelles membres de l’Alliance, avec une journée de formation. Les retours de l’ensemble de ces actions en régions seraient présentés à l’occasion d’Énergies expo 2014.
Le Comité Directeur de la FF3C
A la suite de l’AGE du 11 décembre 2013, le Comité Directeur de la FF3C est désormais composé des 28 membres suivants :
Emmanuel Ampaud (PIRETTI ÉNERGIES) / Alain André (ANDRÉ FILS) / Bruno Bacchi (MONT BLANC FIOUL) / Thierry Binet (BOLLORÉ ÉNERGIE) / Patrick Castelle (BERGON SAS) / Jean-Luc Chrétien (WOREX) / Didier Dubois (DMS) / Alain Dufetel (DUFETEL ET FILS) / Christophe Girardot (CHARVET LA MURE BIANCO) / Jean-Jacques Guéno (LCN) / Rémy Guguen (GUGUEN RÉMY SAS) / Thierry Javit (BOLLORÉ ÉNERGIE) / Stéphane Josseaume (JOSSEAUME STEPHANE) / Jacky Jossomme (JOSSOMME) / Eric Layly (ESLC SERVICES) / Bruno Le Sergent (CPO) / Cécile Marie-Cardine (WOREX) / Daniel Massot (CALDEO) / Dominique Micard (THEVENIN ET DUCROT DISTRIBUTION) / Michel Pelletier (LAGARDE) / Jean-Paul Peronnet (TOUVET COMBUSTIBLES) / Jacques Perreaut (INERGENCE) / Gérard Polop (POLOP) / Nathalie Ragon (SOPEDIS) / Jean-Pierre Roche (BEYNAT ROCHE COMBUSTIBLES) / Patrick Romano (ROMANO COMBUSTIBLES) / Christophe Saint-Cyr (BERNARD SERVICE ÉNERGIES) / Mathias Schildt (PICOTY)
NOMINATIONS… NOMINATIONS… NOMINATIONS… NOMINATIONS…
Nomination externes
Par arrêté ministériel de janvier 2014, Jacques PERREAUT, administrateur de la FF3C a été nommé au titre de notre organisation professionnelle au conseil d’administration du Comité Professionnel des Stocks Stratégiques Pétroliers (CPSSP) ainsi que Michel PELLETIER, administrateur FF3C et Délégué régional de la région Auvergne en qualité de suppléant.
Par arrêté ministériel de fin 2013, Jean Jacques GUENO, administrateur de la FF3C, a été nommé membre au titre de notre organisation professionnelle de la Commission Interministérielle du Transport des Matières Dangereuses (CITMD), ainsi que Bernard AFFOLTER au titre de l’association des conseillers à la sécurité. Il est par ailleurs chargé de la supervision qualité pour le département Inspection et Contrôles de notre association ASFONECO.
Nomination internes
Le Comité Directeur de la FF3C a nommé :
- Emmanuel AMPAUD en qualité de Président de la commission Finances & Statuts
- Stéphane COFFIN en qualité de Président de la commission des affaires sociales (CAS)
- Jean Jacques GUENO en qualité de président de la commission Environnement & Sécurité (CES)
- Eric LAYLY en qualité de Président de la commission Communication Evènements & Promotion (CEP)
- Alain DUFETEL en qualité de Président de la commission Fiscalité Économie & Lobbying (FEL)
- Didier DUBOIS en qualité de chargé de mission pour les questions européennes
- Bernard BIECHE en qualité de chargé de mission pour l’Alliance des Métiers
- Frédéric PLAN en qualité de Directeur Général de la SAS FF3C Services
Le Comité Directeur de la FF3C a par ailleurs remanié la composition de son Bureau pour des mandats de trois ans comme suit :
- Rémy GUGUEN, Président Fédéral
- Bruno LE SERGENT, Vice-président Fédéral
- Alain DUFETEL, Vice-président en charge des syndicats territoriaux
- Jean Jacques KEROUEDAN, Trésorier
- Bruno BACCHI, Président du syndicat Combustibles & Carburants
- Patrick CASTELLE, Président de l’association ASFONECO
- Emmanuel AMPAUD, Président de la commission statutaire Finances & Statuts
Le fioul sur internet
Le magazine Que Choisir épingle les sites de vente de fioul
Méfiez-vous des sites internet spécialisés dans la vente de fioul domestique en ligne et qui promettent les prix les plus bas ! C’est en substance le message que délivre aux consommateurs le magazine Que Choisir dans son numéro de janvier qui épingle plusieurs sites et recommande vivement aux clients… de prendre l’attache de leurs fournisseurs locaux !
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Depuis deux ans, les sites spécialisés dans la vente de fioul fleurissent sur internet et font dans la surenchère de promesses de prix bas : fioulmoinscher.fr ; fioulreduc.com ; fioulmarket.fr pour ne citer que les plus célèbres !
Le magazine consumériste Que Choisir a mené une enquête minutieuse afin de vérifier si les engagements en matière de prix de ces sites étaient bien tenus et si les consommateurs avaient intérêt à passer par ce canal d’achat pour faire des affaires. Les résultats de l’enquête sont publiés dans le numéro 521 de janvier 2014 et les commentaires des rédacteurs de l’article qui y est consacré, intitulé « Prix du fioul – Gare aux fausses promesses ! », sont pour le moins cinglants…
L’enquête menée par le magazine portait sur les prix de vente du fioul domestique dans 32 communes situées dans les régions suivantes, identifiées comme étant les régions ayant le plus recours au fioul chauffage : Alsace ; Auvergne ; Basse-Normandie ; Bretagne ; Franche-Comté ; Limousin ; Pays de la Loire ; Picardie ; Poitou-Charentes ; PACA ; Rhône-Alpes. A chaque fois, les enquêteurs ont fait des demandes de prix auprès des trois sites susnommés, des distributeurs locaux indépendants, des filiales de pétroliers et des distributeurs de la GMS. Pour que la comparaison soit inattaquable, ils ont demandé tous les tarifs, TTC, le même jour (dans un même créneau horaire), pour une même ville, pour une livraison de 1000 litres de FOD. Ils ont ainsi collecté plus de 280 prix et « les résultats sont riches d’enseignements » précise le magazine…
Ces enseignements, quels sont-ils ?
Le premier, presqu’évident pour tout le monde, c’est qu’il existe de gros écarts de prix sur une même commune desservie. Pas de scoop à ce niveau-là…
Le deuxième est plus intéressant : malgré leurs belles promesses, les sites internet de vente de fioul, ne sont pas toujours, loin s’en faut, les moins chers ! Ce qui fait dire au magazine que « les sites de vente en ligne qui se prétendent les moins chers feraient bien de revoir leur discours ». Que Choisir épingle en particulier le site fioulreduc.com qui « promet "les prix les plus bas" alors qu’il n’est jamais le mieux classé ».
Le troisième constat établi par le magazine met en avant les distributeurs indépendants locaux : « les distributeurs locaux sont parfois moins chers que les sites web, les hypermarchés ou les pétroliers ». Et de citer plusieurs exemples venant étayer son affirmation, avant d’enfoncer le clou en ajoutant que « il n’est pas rare qu’un fournisseur local offre le meilleur tarif, et quand ce n’est pas le cas, il talonne souvent le mieux classé ».
Par ailleurs, dans un petit encart sur « les règles d’un achat avisé », on retrouve ce conseil adressé aux consommateurs de fioul : « les accrocs à internet qui n’imaginent plus de passer un coup de fil à un professionnel ont tort. En appelant les fournisseurs locaux, ils ont des chances de trouver un tarif plus compétitif ».
Si les principaux sites internet de vente de fioul en prennent pour leur grade dans cet article, fioulmoinscher.fr remporte sans conteste la palme du site le plus critiqué par Que Choisir ! A juste titre d’ailleurs… Car le site affiche certes des prix bas, mais qui ne sont pas les prix réels pratiqués ! Ce qui, bien sûr, n’a pas échappé aux enquêteurs ! Dans l’article, le site a les honneurs d’un encadré pour lui tout seul… Mais un encadré au titre qui fait mal : le magazine parle en effet d’ « un site à oublier », carrément…
En-dehors des sites internet, l’article égratigne au passage la grande distribution, en constatant que « on ne fait pas toujours une bonne affaire en achetant à la grande distribution. Que ce soit Carrefour et Leclerc, ou Auchan et Cora ».
En guise de conclusion, le magazine fait une fois de plus la part belle aux distributeurs indépendants locaux en insistant sur le fait que « pour éviter de surpayer son fioul, mieux vaut s’adresser à un fournisseur local ». CQFD
C2E
Une année supplémentaire pour la 2e période
Comme annoncé dans la circulaire FF3C de juillet 2013 (C13-32), le dispositif de deuxième période a été étendu jusqu’à la fin de l’année 2014.
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2014 se déroulera comme 2013. Les déclarations de volumes devront se faire début 2015 pour les entreprises agissant individuellement. Pour les autres, la structure collective se charge de compiler les obligations.
Les contrats de délégation d’obligations en structure collective doivent être complétés par un avenant pour intégrer l’année 2014 qui n’était pas prévue. Vous pouvez quitter la structure collective à laquelle vous adhériez depuis 2011. Dans ce cas, vous prendrez en charge votre obligation de l’année 2014, soit en agissant et en présentant vos dossiers au Pôle national, soit en achetant des certificats (inscription nécessaire sur le registre Emmy). Faites vos calculs avant toute chose.
Attention : Selon nos estimations, plus de 200 entreprises adhérentes ne sont ni en structure collective, ni enregistrées sur Emmy (registre national). Il est grand temps pour celles-ci de se positionner, les enjeux financiers sont toujours aussi importants !
Il nous a été signalé des démarchages d’adhérents par des commerciaux se faisant forts de résoudre le problème de l’entreprise. Avant toute décision, prenez conseil : le dispositif est suffisamment compliqué pour que des personnes peu scrupuleuses profitent de cette complexité et fassent des promesses… qui n’engagent que ceux qui y croient !
Enfin, plusieurs entreprises, agissant seules, sont confrontées à des difficultés pour faire valider leurs dossiers auprès du Pôle national. Certains sont même en contentieux. Si vous êtes dans ce cas et estimez que l’administration dépasse son pouvoir règlementaire, nous pouvons vous mettre en relation les uns avec les autres afin de vous grouper en une action concertée.
Écotaxe poids lourd
Le feuilleton continue
La commission parlementaire chargée de la réforme de l’écotaxe réfléchit à plusieurs pistes et reçoit les anciens et l’actuel ministres, les organisations du transport….
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Taxer le produit et non le véhicule ; faire supporter aux chargeurs le coût ; réduire ou étendre le réseau taxable ; fixer un seuil de PTAC plus élevé ; mettre en place une euro-vignette en substitution ; exonérer les courtes distances par traçage GPS… sont quelques-unes des pistes étudiées par la commission. Le dossier de réforme est très loin d’être bouclé, d’autant que les auditions qui se succèdent sont parfois en contradiction tant les intérêts sont divergents !
La FF3C, qui a été reçue mi-janvier, a plaidé l’exonération des transports de proximité et en tout premier lieu les transports d’énergies sur des véhicules spécialisés et identifiables.
Le Président de la commission parlementaire écoute pour l’heure ; il nous indique devoir se rendre à la commission européenne début février pour valider certaines hypothèses en regard du droit communautaire.
Autorité de Concurrence
Une enquête sur le secteur du fioul domestique
Une enquête, que l’on peut qualifier de préliminaire, a été ouverte par l’Autorité de la concurrence (le gendarme de l’économie et de la concurrence) sur le secteur du fioul domestique.
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Cette enquête officielle semble déclenchée par le ministère de l’Économie et fait, semble-t-il, suite à des plaintes déposées en 2012 ou 2013.
La FF3C a été auditionnée afin d’apporter son éclairage sur le périmètre du secteur et la structure de la profession.
Les enquêteurs s’intéressent particulièrement :
- au nombre et à la typologie des opérateurs ;
- à l’existence de spécificités régionales ;
- aux facteurs de choix d’un fournisseur ;
- aux modes opératoires de l’approvisionnement ;
- aux problèmes d’approvisionnements ;
- aux déterminants des prix de marché ;
- au montant des marges de distribution et de gros ;
- aux différences comparatives avec les pays de l’UE.
Bois-énergie
Le marché se porte bien, mais attention !
La progression des volumes en granulés est toujours forte, de l’ordre de 30 %. Le marché pourrait dépasser le million de tonnes cette année.
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Malheureusement, une hausse des prix, peu anticipée, a marqué le début de la saison par un manque de matières premières d’une part, une insuffisance de production nationale d’autre part. Les importations ont donc été significatives en provenance de pays de l’Est, de la péninsule Ibérique et du Canada. Les producteurs français promettent qu’ils seront au rendez-vous de 2014/2015.
La qualité pose-t-elle problème ? A priori non, malgré les importations. Cependant, il est difficile de s’y retrouver du point de vue du consommateur. Ainsi, voit-on fleurir des mentions « de nature à induire en erreur », telle « conforme à la norme Din » : ce vocabulaire n’atteste pas d’une production sous contrôle Din mais d’un simple engagement du producteur.
A côté de Din, existent également les normes NF et En+. Moins connues, elles assurent un même niveau de qualité que Din+.
Coté bûches, le label « Bois Bûche » vient concurrencer la norme NF « Bois de chauffage ». Dans le premier cas, il s’agit d’un simple label, dans l’autre d’une norme contrôlée.
Quoiqu’il en soit, le critère de qualité deviendra de plus en plus important. Sur les plus de 100 000 poêles vendus en 2013, les 2/3 fonctionnent avec des bûches et requièrent des bois de qualité.
Le nombre de distributeurs proposant du bois et des granulés continue d’augmenter, à contrario de la rentabilité.
Les entreprises pensent aussi à l’installation des poêles dont le marché ne fléchit pas, ou pas encore.
Le SEA (Syndicat des Énergies Alternatives), composante de la FF3C, propose en 2014 à ses membres une assistance pour résoudre les problèmes techniques d’installation des poêles.
Aucun DTU n’est véritablement adapté, particulièrement pour les appareils étanches. Il ne s’agit pas d’une assistance pour réaliser un chantier mais pour lever des doutes sur les meilleures façons de faire en l’absence de règlements. Les questions individuelles seront résolues par un expert et les questions/réponses serviront de FAQ, accessible à tous les adhérents du SEA.
Le nouveau Président de ce syndicat est François Flandre (Somme), l’un des précurseurs du développement de ces activités au sein de la profession.
Par ailleurs, la presse s’en est fait l’écho, l’usage du bois sera interdit sur Paris en 2015 et sera très encadré sur toute l’Ile-de-France. Il s’agit d’interdire les appareils trop peu performants. La mesure résulte de l’adoption en 2013 du Plan de Protection Atmosphérique (PPA) par la Région. Il s’agit d’une mesure unique en France de même que celle portant sur le fioul domestique à l’horizon 2020 issue du Schéma Régional Climat Air Énergie d’Ile-de-France (SRCAE), sujet sur lequel nous reviendrons bientôt.
Marquage des bouteilles de GPL
Accord multilatéral M269
Le 5.2.1.1 de l’ADR impose, sauf disposition contraire, que le numéro ONU correspondant aux marchandises contenues, précédé des lettres « UN » figure de façon claire et durable sur chaque colis, selon des tailles minimales à respecter.
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L’accord multilatéral M269 permet le report des prescriptions relatives à cette taille minimale de marquage jusqu’au prochain contrôle périodique pour les bouteilles rechargeables destinées au transport de gaz de pétrole liquéfié (GPL) des numéros ONU 1011, ONU 1075, ONU 1965, ONU 1969 ou ONU 1978.
L’accord multilatéral 269 sera valide jusqu’au 30 juin 2018.
TVA
Régime d’auto liquidation dans les activités de bâtiment en sous-traitance
A partir du 1er janvier 2014, le régime de liquidation de TVA est modifié pour les sous-traitants et les donneurs d’ordre, maîtres d’œuvres.
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Il s’agit d’une obligation s’appliquant en France à toutes les activités de bâtiment (construction, réparation, nettoyage, entretien, transformation, démolition,…) exercées par un sous-traitant.
Désormais, la TVA sera acquittée par le donneur d’ordre, en lieu et place du sous-traitant. Le sous-traitant devra facturer sans TVA au donneur d’ordre.
Ces dispositions s’appliquent pour les contrats de sous-traitance conclus à partir du 1er janvier 2014.
Lu sur le web…
Quelques infos Chauffage
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Le marché du granulé de bois se porte bien !
Dans un secteur du bois français qui souffre de la crise des papetiers et des scieries, un créneau fait figure de sauveur : le granulé de bois de chauffage, dont la demande s’envole au point que les industriels peinent à suivre le rythme… Une dépêche AFP à retrouver sur le site Romandie news :
cliquez ici
RT 2012 : les appareils de chauffage au bois bien pris en compte
Une fiche d’application de la RT 2012 vient clarifier la prise en compte des appareils de chauffage au bois… Lire la suite sur Batirama :
cliquez ici
Les thermostats restent éligibles au CIDD
Les députés ont décidé de maintenir l’acquisition des appareils de régulation de chauffage dans les dépenses éligibles au Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD)… Lire la suite sur Le Moniteur :
cliquez ici
Le web utilitaire
Lancement du portail « guichet-entreprises.fr »
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Ce nouveau portail internet www.guichet-entreprises.fr permet d’effectuer en ligne l’ensemble des formalités administratives relatives à la création d’une entreprise, quelle que soit sa forme juridique. Il a pour but de simplifier les démarches des chefs d’entreprises.
Il rassemble également les informations utiles pour la création et le développement des entreprises, notamment un répertoire des aides financières proposées.
Chiffres & Indices
Observatoire des prix et des marges de la DGCCRF
Résultats de l’observation des prix et marges au mois de novembre 2013
Tableau de synthèse
Sources : DGCCRF d’après Reuters et DGEC – Calculs : DGCCRF
Agenda
Du 13 au 16 mars 2014
Salon Bois Énergie
Saint-Étienne
Le salon du chauffage au bois.
Mardi 20 et mercredi 21 mai 2014
Propellet Event
Bordeaux
L’édition 2014 du colloque national du chauffage au granulé de bois.
Du 8 au 15 juin 2014
Rencontres professionnelles FF3C
Maroc – Club Med Yasmina
Une occasion unique de s’informer, de se rencontrer, de se retrouver, d’échanger, dans un cadre convivial et informel…
Jeudi 23 et vendredi 24 octobre 2014
Salon Energies expo
Paris – Grande Halle de la Villette
Le salon professionnel de la distribution des énergies hors réseaux et du chauffage
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